PIB et justice sociale

Faisons l'hypothèse d'un PIB qui, l'année zéro serait ressenti comme suffisant pour satisfaire les acteurs économiques, riches et pauvres.

Or, nous constatons que l'année suivante, en cas de croissance nulle, il y a moins à distribuer sous forme de revenus de salaire et davantage sous forme de revenus du capital, du fait des intérêts dus au capital. Il en résulte que la crise sociale est inéluctable dans ce cas de figure!

Il en va autrement dans le système de la monnaie fondante, car les intér^ts s'inscrivent en baissent et finiraient par osciller autour de zéro. D'où un revenu constant ou décroissant pour les rrevenus du capital, et, en contre partie, des revenus à la hausse pour les revenus du travail!

Comments

[Hubert]

Oui si la croissance stagne les salaires baissent alors que la rente des capitalistes se maintient.
Le phénomène est le même en période de croissance, on le voit depuis 1980, soit en 25 ans, la part des salaires dans le PIB a baissé de 11 %. Ils ne représentent plus que 63% du PIB contre 78% il y 25 ans !
Certes la monnaie fondante, qui s'attaque à la rente, pourrait résoudre le problème mais l'incapacité des salariés (pour de multiples causes avec essentiellement la mondialisation des échanges) à exiger leur part de valeur ajoutée est la cause première.
C'est par un renversement du rapport de force en défaveur des rentiers que la part des salaires pourra augmenter et que la monnaie fondante pourra être introduite.
Est-ce que ce sera le résultat d'une réglementation façon Gordon Brown ? On peut craindre que non.
Quelle que soit la solution, une sortie de crise qui voudrait limiter fortement la rente et la spéculation ne se fera pas sans un renversement des rapports de force. Quels sont les politiques qui aujourd'hui sont capables de porter un tel mouvement ?