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monnaie fondante
11 novembre 2008

La crise systémique

Rien ne semble y faire! quels que soient les moyens mis sur la table, la monnaie actuelle, thésaurisable, ne fait que transiter des acheteurs "forcés" des titres, à savoir les banques centrales et les gouvernements, vers les vendeurs, à savoir les particuliers détenteurs de ces titres et qui les cèdent.

Or, les sommes engagées de la part des autorités sont à ce point extravagants que les vendeurs particuliers ne peuvent que se méfier avant de réinvestir et de racheter; c'est ce qu'il faut appeler la crise de confiance généralisée!

Le défaut est cependant inhérent à la monnaie elle-même telle qu'elle est conçue: à savoir que cette monnaie vire d'une façon prépondérante vers sa fonction "réserve de valeur", en d'autres termes: il s'agit du moyen de devenir le maître du temps des autres! En attendant ainsi (= spéculare = attendre!), la monnaie prend de la valeur, beaucoup de valeur par rapport aux divers titres, terres et immeubles.

Tant que la monnaie peut faire cela, nous aurons des crises systémiques; la dérégulation a sans doute aggravé l'ampleur du trou, mais même, sans cela, une crise systémique est toujours et encore inéluctable après des périodes de croissance comme nous avons connues.

Il est vrai qu'il y en a qui se sont rempli les poches, en vidant celles des autres, mais même sans ce phénomène extrême, la crise systémique est le corollaire inéluctable de la monnaie telle qu'elle est!

D'où l'idée de la "monnaie" dite "fondante", à savoir une monnaie non thésaurisable, frappée à son tour par le temps qui passe, en obligeant le détenteur à réactualiser le billet dans sa poche, par exemple tous les 5 du mois, en le faisant tamponner ou timbrer moyennant 0,5% de sa valeur faciale.

Une telle mesure aurait pour effet immédiat de fermer définitivement la trappe aux liquidités, car les détenteurs de billets chercheront à se défaire de toutes leurs liquidités excédentaires en les plaçant auprès des emprunteurs, à savoir les banques, les gouvernements, les entreprises émettant des titres divers etc.

Et la circulation monétaire serait définitivement bouclée et ne s'arrêterait en aucune circonstance (comme c'est le cas actuellement).

une chose: les excès liquides affluant dans les banques seront très largement remis aux banques centrales qui devront dès lors opérer une réduction de la mass monétaire circulante, opération relativement aisée, pour la banque centrale qui, elle, est évidemment seule exempte de la taxe (0,5%mensuels) sur les billets en tant qu'institut d'émission chargée de retirer et d'émettre des billets nouveaux!

Encore une chose: pourquoi se préoccuper de la monnaie fiduciaire centrale avant tout? Parce que, évidemment, il s'agit, toujours et encore, de la clé de voûte du système, et les billets circulants ainsi frappés par la temporalité obligeront les banque à répercuter ce coût supplémentaire le la gestion des billets sur les particuliers et leurs comptes courants, puis les compte d'épargne; je m'étendrai davantage sur ces points en fonction des question qui vont affluer

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